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ETAPE 0 > Chaîne de l’accessibilité

Nous aurons beau avoir fait des merveilles en termes de mise en accessibilité de nos balades, si les personnes à qui nous les destinons ne peuvent pas nous rejoindre, notre travail perd tout intérêt.

LES ENJEUX : l’accessibilité de la ville n’est pas de notre ressort, mais il nous appartient de situer nos interventions dans des lieux qui sont accessibles notamment en termes de transport public et de place de stationnement. Cette prise en compte du handicap rassure les personnes concernées et leur facilite grandement la vie.

  • La loi du 11 février 2005 introduit la notion nouvelle de "chaîne du déplacement" : d’un point à un autre, la personne handicapée rencontre des obstacles relevant de différentes structures : cadre bâti, voirie, guichets, transports, espaces publics, etc. Tous les maillons du parcours doivent être accessibles pour que les personnes handicapées ou à mobilité réduite puissent se déplacer ; c’est ce que l’on appelle la "chaîne de l’accessibilité". Le concept de "chaîne du déplacement" évoque la succession d’opérations et de mouvements qu’une personne doit effectuer entre son lieu de départ (le domicile, souvent) et son objectif (nos balades par exemple) : la mise en accessibilité de chaque mode de transport est peu utile si les interfaces entre les différents modes de transport (on parle d’inter-modalités) ne le sont pas.
  • Au-delà, le concept de chaîne de l’accessibilité (largement promu par une association comme Cemaforre) prend en compte que le transport n’est qu’une des conditions de l’accessibilité aux biens et manifestations culturels notamment. Il faut aussi qu’il y ait des moyens financiers, des accompagnants parfois, de l’envie de culture, etc.

PRÉCONISATIONS : cette mise en accessibilité de l’espace public est loin d’être achevée et notre première préoccupation sera de nous assurer que les balades que nous aurons conçues comme accessibles peuvent être rejointes par des personnes handicapées.

  • Proposer des alternatives de déplacement
    • Lorsque ce n’est pas le cas, nous devrons pallier le manque de moyen d’accès par la mise en place de co-voiturage, de relations avec des transports spécialisés ou autres accompagnements à défaut de quoi notre travail ne pourra profiter à personne.

      La fréquentation de nos balades dépend aussi de notre faculté à intervenir sur ces leviers par le biais de notre réseau (voir la Rubrique "Co-construction") et de notre communication (voir la Rubrique "Communication").

RESSOURCES UTILES